L’ahidous ⴰⵃⵉⴷⵓⵙ
L’ahidous (en alphabet tifinagh "ⴰⵃⵉⴷⵓⵙ"), parfois appelé selon les régions hidous tahidoust, hidoussi ou ahidous, désigne un art d’expression musicale berbère tant bien masculin que féminin. C'est une danse traditionnelle pratiquée par les berbères du Moyen Atlas et du Haut-Atlas au Maroc, dans laquelle hommes et femmes, coude à coude, forment des rondes souples et ondulantes, accompagnées de chants (en berbère izli, izlan) rythmés par le bendir.
L'ahidous est connu pour être le divertissement préféré des berbères du Maroc central il est leur moyen d'expression le plus complet et le plus vivant. On le danse à l'occasion des moindres fêtes et même, l'été, après la moisson, presque tous les soirs dans les villages.
Origine de l'ahidous
L’origine de l'ahidous demeure encore peu connue faute de recherches secondaires approfondies cependant bien qu’implanté dans l’ouest de l'Algérie et au Maroc, l'ahidous trouverait son origine dans la tribu berbère Zénète originaire des Aurès en Algérie, venue s’établir au XIe siècle lorsque la tribu arabe des Banu Hilal fut envoyée par les Fatimides. Cette thèse se rapproche des recherches de Ali Nabti spécialiste des arts folkloriques et de la culture locale de la wilaya de Naâma qui apparente la danse de l'ahidous à celle de la rahaba pratiquée par les Chaouis des Aurès voir aux danses traditionnelles des Zénètes de Kabylie se trouvant au sud de la région.
L'ahidous est connu pour être le divertissement préféré des berbères du Maroc central il est leur moyen d'expression le plus complet et le plus vivant. On le danse à l'occasion des moindres fêtes et même, l'été, après la moisson, presque tous les soirs dans les villages.
Origine de l'ahidous
L’origine de l'ahidous demeure encore peu connue faute de recherches secondaires approfondies cependant bien qu’implanté dans l’ouest de l'Algérie et au Maroc, l'ahidous trouverait son origine dans la tribu berbère Zénète originaire des Aurès en Algérie, venue s’établir au XIe siècle lorsque la tribu arabe des Banu Hilal fut envoyée par les Fatimides. Cette thèse se rapproche des recherches de Ali Nabti spécialiste des arts folkloriques et de la culture locale de la wilaya de Naâma qui apparente la danse de l'ahidous à celle de la rahaba pratiquée par les Chaouis des Aurès voir aux danses traditionnelles des Zénètes de Kabylie se trouvant au sud de la région.
Diversité de la technique chorégraphique
Au Maroc
Les
danseurs se mettent en cercle, en demi-cercle, ou sur deux rangs se
faisant face, hommes seuls, femmes seules, ou, hommes et femmes
alternés, étroitement serrés, épaule contre épaule, ils forment bloc. La
danse est rythmée au tambourin
et par des battements de mains. Les mouvements sont collectifs ; c'est
un piétinement, un tremblement qui se propage, entrecoupé d'ondulations
larges, coups de vent sur les blés. Par leur aisance et leur ensemble,
ils témoignent d'un sens du rythme remarquable. Toutefois, tous faisant
presque toujours le même geste en même temps, c'est surtout un ensemble
de juxtaposition que l'ahidous présente. En ce sens, il est très
caractéristique de la mentalité des berbères. L'ahwach dansé par les Chleuhs de l'Atlas occidental est déjà fort différent.
L'ahidous est en règle générale accompagné par des chants en langue
berbère. Cependant les tribus du couloir de Taza (Ghiata, Tsoul et
Branès) chante en langue arabe du fait d'une arabisation de ces tribus.
L’Ahidous est une forme d'art de spectacle du Maroc très répandu notamment au Maroc central et dans le sud-est. L’Ahidous
présente plusieurs variantes du Tafilalet (sud-est) jusqu’à Tifelt
(nord-ouest). Il accompagne tous les événements festifs de ces régions
qu'ils soient communautaires ou familiaux. Dans l'Ahidous, la femme occupe souvent un rôle central. Il est constitué de trois éléments essentiels : le chant lui-même dit izlan (pluriel de izli)
se rapportant à la poésie locale ou d'une improvisation, le rythme
musical principalement réalisé par des tambourins et les battements des
mains, et les danse rassemblant hommes et femmes. On y distingue un "ahidous askwat" où participe un grand nombre de personnes et qui se déploie dans les grandes occasions de la tribu, et "ahidous amezian"
qui est plutôt familial. Le rythme de la musique est accompagnée par
Les mouvements corporels des participants qui constituent un cercle ou
un demi cercle, épaule contre épaule, balançant les bustes d’avant en
arrière et en battant les pieds aux rythmes du tambourin dit tallunt.
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