Tinhinane Benkoussa, chanteuse
«Un autre album pour l’été et beaucoup de scènes»
Native
d’Ifri Awzellaguen dans la wilaya de Béjaïa, cette nouvelle voix de la
chanson kabyle est en train de se frayer un chemin dans le monde
artistique. Ayant accompagné de nombreux chanteurs, dont Lounis Aït
Menguellet, la jeune Tinhinane revient avec un nouvel album intitulé
Lxir-inu.
Tinhinane Benkoussa : Je suis née à Akbou, au village Ifri-Awzellaguen dans la wilaya de Béjaïa. J’ai fait des études de droit. Aujourd’hui, j’habite à Akfadou avec mon mari M. Tamazouzt. Le destin m’a emmené du Congrès de la Soummam au PC de la wilaya 3. Cela dit, je remercie mon père de m’avoir donné ce nom berbère (Tinhinane) à l’instar de ceux donnés à mes sept frères et sœurs.
Parlez-nous de vos débuts dans la chanson ?
J’ai commencé tôt dès l’âge de 9 ans dans une chorale dénommée Tinhinane à Akbou avec M. Souci Toufik. Puis, à Ighzer Amokrane où j’ai intégré un groupe dont j’étais la vocaliste. J’ai aussi participé à plusieurs concours avec l’aide de Bakhouche Arezki et Chila Hafid. En 2004, j’ai enregistré mon premier duo dans l’album de Nadir Halfaoui, et un autre avec Mokrane Chila. J’ai également participé en tant que choriste dans l’album «Tawriqt Tacevhant» (2010) de Lounis Ait Menguellet. Durant l’année 2010, j’ai intégré l’émission Alhan wa Chabab, qui fut une bonne expérience pour moi.
Combien d’albums avez-vous sur le marché ?
Avant cela, j’ai accompagné de nombreux chanteurs avec qui j’ai appris beaucoup de choses. En tout, j’ai deux albums sur le marché. Le premier intitulé «Asalu» est sorti en 2017 et le second, «Lxir-inu» sorti le 22 mars 2018. Ma famille et ma belle famille m’ont beaucoup aidée. Il y a aussi, Younes Belaid, Hocham Mouloud Karbache, avec l’aide de mon mari, qui ont réalisé un clip de mon album. Et cela sans oublier aussi l’aide précieux de mon public qui m’a toujours encouragé.
Dites-nous un peu plus sur ce nouvel album ?
Mon nouvel album s’intitule «lxir-inu», c'est-à-dire mon trésor. S’agissant des thèmes abordés, on y trouve des chansons sur la liberté, Taqvaylith, mon mari, la paix dans le monde, les parents et une berceuse. C’est un travail de longue haleine avec une touche moderne, j’espère qu’il sera à la hauteur des attentes, notamment de mes fans et du grand public en général.
Quels sont vos perspectives d’avenir et vos projets ?
Mon souhait est de faire beaucoup de galas et de scènes afin d’apporter de la joie et du bonheur à mon public. Je vais également essayer de finaliser un album qui sera, j’espère, une belle surprise pour cet été. D’ici là, j’ai plusieurs galas à faire notamment à Béjaïa, Tizi-Ouzou, Bouira et Alger.
Êtes-vous sollicitée par des organismes pour d’éventuels galas ?
J’ai travaillé beaucoup avec l’ONCI et c’est grâce à eux que j’ai pu chanter pour la première fois à Tizi-Ouzou en 2017. Néanmoins, du côté des directions de la culture, il n’y a rien pour l’instant. Cela dit, je remercie mon entourage et mes fans qui ne cessent de m’encourager à aller de l’avant. Entretien réalisé par R. Z.
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