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La légende de la robe kabyle d’Ahl El Ksar

la robe kabyle d’Ahl El Ksar

 L’ histoire et les raison de l’utilisation des couleurs noir et rouge dans la confection de la robe kabyle d’Ahl El Ksar, se déroule dans le passé reculé, approximativement au moyen age. A cette époque il est dit qu’une princesse « lala Mlaoua », dont deux collines portent à ce jour le nom « les deux pics de lala Mlaoua », s’est suicidée à la suite du refus de son père de la marier à un prince « Mastenbal » afin d’exprimer à ce dernier son amour et sa passion.
La légende dit, que pour désapprouver le refus de son père, cette princesse a fugué vers la montagne en compagnie de son homme préféré, où ils se son mariés et vécus quelques jours, avant qu’elle ne soit rattrapée par son père qui était fermement opposé à cette union.
Ce dernier voulait ramener sa fille à la maison afin de laver l’affront qui a été engendré par cette fugue. Se rendant compte d’avoir commis l’infâme et ne voulant pas quitter son prince, la dite princesse a mis fin à ses jours. Cet acte irréparable est allé ensuite susciter de la compassion et du chagrin auprès des habitants de la région.
La légende dit que, la reine Lala Mlaoua était modeste, compatissante et très proche de ses sujets, ce qui fait que sa disparition s’est transformée en deuil pour l’ensemble des habitants. Depuis, et pour manifester leur tristesse, les habitant se sont vêtu en noir, les femmes de la région ont porté cette couleur même à l’occasion des fêtes en guise d’hommage à la reine.

M’laoua la fugitive
La deuxième version, la plus tangible et toujours aussi malheureuse, raconte qu’au début du XVIe siècle dans la région d’Ath-Leqsar, il y avait un notable kabyle qui avait une très belle fille, très convoitée, nommée M’laoua. Un militaire de l’armée ottomane, présent sur ces lieux, épris probablement d’elle, ne cessait de demander sa main. Le père, attaché aux traditions, opposa un refus irréversible. En effet, lassé sans doute par une situation embarrassante et pour parer à d’éventuels «scandales», le père se déplaça en compagnie de sa fille et de sa famille à quelques kilomètres et prendra refuge entre les deux pics. Ce dernier a aussi construit un château et s’y installa en compagnie de sa famille. Quelques années plus tard, le militaire turc avait fini par retrouver les traces de la dulcinée et se rendait de temps à autre dans la région. Parfois, il organisait des expéditions punitives et dépouiller la famille de tous ses biens. Selon la légende, ce militaire turc a même essayé de convaincre les oncles de M’laoua pour se marier avec elle, après le décès de son père, mais en vain. Les trois oncles de la jeune fille n’ont pas voulu bafoué le testament de leur frère aîné, chose qui avait provoqué la colère du militaire turc qui a menacé de raser le château et d’exterminer entièrement les membres de cette famille. L’assaillant turc n’a pas tardé à appliquer sa menace et il est revenu quelques mois plus tard avec un imposant bataillon pour exterminer la famille de M’laoua, dont les membres ont affiché une fervente résistance avant de succomber face à la force des turcs. Selon cette légende, M’laoua a été épargnée et capturée par les militaires et placée dans la forteresse militaire turque de Tiliwa, à quelques kilomètres plus au sud. La malheureusement jeune fille qui s’est toujours opposée à ce mariage, a réussi dans un premier temps à prendre la fuite avant de se suicider sur les ruines de son ancienne demeure, par peur que les soldats turcs ne la rattrapent. En apprenant cette triste nouvelle, les villageois d’Ath-Leqsar se sont vite soulevés et ont réussi, grâce à une parfaite organisation chapeautée par thajmâath, à chasser les soldats turcs de tout le territoire des Ath-Leqsar et beaucoup d'entre eux furent prisonniers. D’autres se sont sauvés en suivant une route jusqu’à M’Chedallah, cette route porte même aujourd’hui le nom de «Avrid U Turki» (la route du turc). On raconte aussi que les Ath-Leqsar se sont divisés, juste après ces évènements, en trois tribus qui se sont partagées un vaste territoire allant de la vallée d’El-Esnam jusqu’aux portes de fer plus à l’Est, (actuellement Ahnif et Ath-Mensour). Ces trois tribus existent toujours. Il s’agit des Ath Ali-Oumer, Ath Abdellah Ouali et Ath Rached.

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