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La musique amazighe

La musique amazighe

La musique amazighe est une musique traditionnelle autochtone d'Afrique du Nord partagée par les populations berbères, et présentant une grande variété de styles suivant les régions et répandue particulièrement par la musique populaire du Souss, du Rif et du Moyen-Atlas au Maroc, la musique populaire kabyle et des Aurès en Algérie, la musique amazighe de Tunisie, et la musique touarègue d'Algérie, de Libye, du Niger, du Mali et du Burkina Faso, etc. Les instruments utilisés sont le bendir (tambour sur cadre appelé allun en berbère), l'Imzad (vièle monocorde), la tamja (flûte de roseau oblique), l'azamar (clarinette double) ou encore le guembri (Luth basse), qui accompagnent les chants et les danses en rythmant une poésie berbère riche et colorée.

La musique berbère, considérée comme une forme d'expression de l'âme originelle libyque, se transmet de génération en génération, mais elle connaît un véritable essor dans les années 1930.
Les danses se pratiquent durant les festivités, le soir tombant, autour d'un grand feu de bois. Les membres des groupes musicaux — hommes et femmes — sont toujours vêtus de leurs habits traditionnels. Le rythme est la dimension fondamentale de cette musique, et la danse accompagne toujours les chants berbères.

danses et de chants
Aux différentes grandes zones linguistiques correspondent différents styles de danses et de chants :
* Au Rif : les danses guerrières aarfa et reggada, se dansant avec les épaules et des coups de pied au sol. On retrouve le même style de danse dans l'ouest algérien (allaoui).
* Dans le bassin du Souss : l’ahouach est une danse d'hommes et de femmes des pays chleuhs. Il s'agit d'une cérémonie nocturne dans laquelle les femmes forment une ronde autour d'un feu de branches légères. Au centre, une douzaine d'hommes forment un cercle plus restreint, tous munis de bendirs. Le thème musical progresse par soubresauts, puis interviennent les bendirs sur accompagnant la ronde ondulante des femmes. La danse arrive alors à son paroxysme lorsque cette ronde se divise en deux groupes qui se font face et se donnent la réplique.
* Dans le Moyen Atlas : l’ahidous est une danse du Moyen Atlas dans laquelle, cette fois, hommes et femmes sont coude à coude. Elle est attaquée sur un rythme ondulant, à la fois souple et rigoureux. Après cette introduction, un couple de danseurs se détache, puis virevolte avec grâce.
* Dans le sud du Maroc : la guedra est une danse originaire du Sahara. Son cadre musical est composé d'un petit groupe d'hommes dont l'un d'eux exécute un rythme régulier en frappant sur une poterie. La danse est effectuée par une femme qui se tient au milieu du groupe de chanteurs. À genoux, enveloppée dans une étoffe bleue, elle exécute avec sa tête et ses mains la rythmique endiablée de la guedra.
* En Kabylie on retrouve plusieurs genres musicaux correspondant aux différents événements, le genre local traditionnel est l'achwik que l'on retrouve dans les fêtes (mariages ...) chanté pendant les urar qui sont des chants interprétés par les femmes qui se les transmettent de génération en génération. On retrouve aussi les ideballen qui sont des troupes qui avec leur bendir et le tbal font la musique des grands événements (mariages,achoura...) dans certaines tribus kabyles les ideballen ont jusqu'à 6 noubas différentes.
* Dans les Aurès, le rahaba traditionnel caractérise la musique dans les Aurès, il désigne un groupement d'hommes habillés de manière traditionnelle entonnant des chants ancestraux en chaoui (variante berbère). Il s'agit d'un chant populaire depuis la nuit des temps. Il est caractérisé par la participation des femmes à ces groupes. On retrouve ce type de chant dans diverses fêtes dans la région des Aurès comme les mariages entre autres.

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